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| coco.gg | ||
| Logo du site. Logo du site. |
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| Type de site | Chat en ligne | |
|---|---|---|
| Langue | Français | |
| Créé par | Isaac Steidl | |
| Lancement | ||
| Fermeture | ||
| État actuel | Fermé | |
| modifier | ||
Coco.gg, précédemment coco.fr, est un ancien site de chat en ligne sans inscription et gratuit d'accès (freemium), créé par Isaac Steidl, et connu pour être régulièrement associé publiquement à des affaires policières ou judiciaires telles que la pédocriminalité, les viols, la prostitution de mineurs, et des guet-apens notamment. De plus, la plateforme est souvent décrite comme un terrain de chasse risqué pour les prédateurs, et elle a été fermée pour ces raisons en . Le site a également porté les noms de Coco Chat et Cocoland.
Comme de nombreux chats en ligne, le site facilite la mise en relation de ses utilisateurs autour de salons de discussion publics ou privés et permet à chacun d'échanger des messages en privé. Il est ainsi souvent assimilé à un site de rencontres.
Depuis sa création en , par Isaac Steidl, le site appartient à plusieurs sociétés domiciliées en France et à Hong Kong, toutes appartenant à la même personne française. Jusqu'en , le site est hébergé en France et accessible à l'adresse coco.fr.
L'interface du site ressemblait à des passerelles entre le web et le protocole IRC, populaire à l'époque, de sites tels que Caramail.
La presse a rapporté que des serveurs étaient localisés en Belgique et en Allemagne, dont certains ont été saisis. Un nom de domaine en .gg était utilisé à cette époque, l'extension de l'île de Guernesey. Le site comptait alors 500 000 visites par mois, atteignant jusqu'à 778 000 visiteurs uniques peu avant sa fermeture, selon Médiamétrie.
Le parquet de Paris a annoncé le la fermeture du site et la saisie judiciaire des serveurs.
Facilement accessible, simple d'utilisation et avec peu de moyens de modération, coco.gg est régulièrement associé à des affaires pédocriminelles, homophobes ou liées au trafic de stupéfiants. Le site est également utilisé par des proxénètes pour mettre en relation des clients avec des mineurs prostitués. Son absence de modération et une historisation des messages qui ne va pas au-delà de quelques heures en font un « terrain de chasse pour les prédateurs » selon l'association Agir contre la prostitution des enfants.
En , l'association SOS homophobie a lancé un appel aux pouvoirs publics français et a demandé la fermeture du site.
Comme le rappelle BFM TV, « Coco.gg est aussi un outil d'infiltration pour remonter des filières ou traquer des activités illégales et leurs auteurs. "Une fermeture pourrait alors contrarier les enquêtes en cours", note Me Alexandre Archambault, ancien cadre de direction et juriste en chef de Free, qui défend dans la presse la légalité du site.
En France, plusieurs agressions violentes à caractère homophobe ou liées au trafic de stupéfiants ont été reliées à l'utilisation de coco.gg pour identifier et tendre un piège aux victimes, notamment à Dijon, Mâcon, Grande-Synthe, Marseille ou encore, en , à Solliès-Pont.
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé avoir saisi le procureur de la République de Paris lors d'un discours le . Le site a été fermé en .
Entre et , près de 23 000 procédures judiciaires ont été ouvertes en lien avec cette plateforme.
Le , Isaac Steidl, fondateur de Coco.gg, sera placé en garde à vue dans le cadre d'une vaste enquête judiciaire relative aux usages de son site de rencontre. Il sera mis en examen le .
En , Michel Sollossi a été tué à coups de couteau par Mohamed E., un homme rencontré sur coco.gg, qu'il avait invité chez lui. Si la préméditation n'est pas retenue lors de la condamnation du coupable, le caractère homophobe du meurtre est considéré comme circonstance aggravante par la justice.
Dans l'affaire des viols de Mazan, s'étalant de à , 50 hommes sont jugés pour viols et agressions sexuelles à l'instigation de Dominique Pelicot ; ce dernier droguait sa femme et la mettait à disposition d'hommes recrutés sur Coco. L'un des accusés est jugé pour avoir violé non Gisèle mais sa propre épouse, qu'il droguait et abusait avec Dominique Pelicot où il avait copié le modus operandi.
Le procès se déroulera de à et tous les accusés seront condamnés.
En , Richard Dewitte, chanteur du groupe Il était une fois, a été condamné à 3 ans de prison pour corruption de mineur. Il a été reconnu coupable d'avoir fait des propositions à caractère sexuel à une adolescente de 13 ans via le site coco.fr.
