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« Nassima », « Inès »... Un prénom suffit à Brahim pour ajouter des inconnues sur Snap. Ce n’est pas pour autant que le feeling passe avec les filles.

Selon moi, il y a quatre manières d’avoir des meufs sur Snap.

1 : Tu croises une fille dans la rue, tu prends ton courage à deux mains et tu lui demandes.

2 : Tu demandes à tes potes de te donner les pseudos Snap de leurs potes célibataires.

3 : Un ami à toi met une meuf en Story (avec son pseudo) et tu l’ajoutes.

4 : La technique ultime, celle de la barre de recherche.

Quand je ne suis pas en couple, avec des amis, on explore les noms de filles sur Snap, un vrai jeu entre nous. Ça a commencé comme un délire mais rapidement, ça s’est transformé en un vrai moyen de faire des rencontres. Insta, c’est trop visible, alors que sur Snap, c’est plus discret, ce qui rajoute un peu de mystère.

Alors voilà comment je procède : j'ouvre la barre de recherche Snap et je tape un nom au hasard. Un jour, c'était « Nassima » et « Inès », deux choix basés sur mes critères physiques. Mais je pourrais aussi chercher une « Lina » ou « Rania », les possibilités sont infinies. En vrai, je ne suis pas difficile, mais le physique joue toujours un rôle, faut pas mentir !

J’ajoute quelques profils, un peu au feeling

Une fois que j’ai choisi un prénom, je fais un tri rapide. Je vais ajouter à peu près cinq profils, juste au feeling. Les bitmoji ne sont pas mon critère principal, car on peut trouver des filles belles qui n’en ont pas. J’évite d’en ajouter trop d’un coup pour ne pas me faire bloquer mon compte, une erreur que j’ai faite par le passé. Bref, ce jour-là, en février, j’ajoute cinq profils. Deux acceptent : une Inès et une Nassima.

Je commence à parler avec les deux. Inès, elle m’a dit direct : « On se connaît ? Comment tu m’as ajoutée ? » J’ai répondu : « J’ai utilisé l’ajout rapide. » Je n'allais pas lui dire la vérité, elle aurait pensé que j'étais chelou ! On a échangé quelques photos, elle m’a dit : « Ouais, ça va t’es mignon ! » Charmante, bien sûr : brune, lèvres pulpeuses... Mais je ne lui ai pas demandé si elle avait utilisé un filtre, ça ne se fait pas ! Après quelques jours, on a mis la voix sur nos conversations, ce qui rend tout plus réel.

Dans ma tête, j’étais en couple avec les deux

Pour Nassima, elle a commencé à m’envoyer des vocaux directement : « Ouais, ça va ? Tu dis quoi ? Tu viens d’où ? » Elle semblait plus à l’aise, même un peu perchée. Elle m’a envoyé plusieurs photos très rapidement. J'ai pris le temps de répondre, mais sans trop en faire pour ne pas qu'elle prenne la confiance.

Évaluer et « préférer » un type de femme pour des raisons raciales est un sujet délicat, mais c'est une réalité que certains abordent dans leurs interactions. Dans un podcast, ce thème a été discuté, révélant la complexité des stéréotypes et des préférences dans le cadre des rencontres.

Je ne fais jamais de compliments trop rapidement, car cela met la pression. Je préfère faire rire ou taquiner plutôt que de flatter. C’est la meilleure approche ! Les gars qui se précipitent dans les compliments? Pas ma tasse de thé. J’ai appris que le respect et le charme passent par des échanges sincères et légers.

Les mois passent, je continues de parler avec les deux. Nassima et moi étions en contact depuis février, tandis qu'Inès, on a discuté jusqu’en mars. Nassima vivait dans le 11e à Paris, Inès à Marseille. Dans ma tête, j’étais avec les deux, même si elles l’ignoraient probablement.

Mon rendez-vous avec Nassima, un moment inoubliable

En mars, j’ai enfin un date avec Nassima à République. Pas de stress, juste de l’excitation après un mois de discussion. La première rencontre est toujours un peu gênante, mais c’était mieux que je ne pensais. À table, on a partagé des frites et pris le temps de parler. Je me sentais chanceux, le feeling était là !

Pour Damien, draguer ne signifie pas se cacher derrière des stéréotypes. Il veut être authentique et se concentrer sur de vraies connexions.

Malheureusement, avec le temps, je ne parle plus à aucune des deux. Les discussions deviennent froides, et au final, Inès me bloque sans raison. J’ai tenté d’aller de l’avant, et même de retrouver une « Inès » dans la barre de recherche, car je reste convaincu qu’un jour, je trouverai celle qui me fera chavirer.

Brahim, 16 ans, lycéen, Paris

Crédit photo © Snapchat / Unsplash // CC Jonas Leupe

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